mardi 1 avril 2014

VIETNAM Vinh - Ha Noi

Le 30 mars, ha noi
Nous avons quitté le laos en bus, direction Vinh... 9 heures de trajet dans un bus heureusement un peu plus confortable que les derniers. Arrivés à la frontière,  nous sommes descendus du bus, pour la passer à pied en réglant les quelques formalités. C'est d'ailleurs un peu stressant parceque le bus nous attend un peu plus loin et sur le moment on espère qu'il ne nous a pas oublié.
Arrivés à Vinh, on comprends pourquoi la ville, pourtant grande, n'est mentionnée nul part... elle ne présente pas de grand intérêt culturel. Avec Emmanuelle, voyageuse parisienne rencontrée dans le bus, nous cherchons une guesthouse près de la gare afin de repartir le lendemain matin pour hanoi. Puis en sa compagnie et celle de Jean pierre, rencontré dans la rue, nous partons manger un bout (je vous passe l'épisode du distributeur qui a failli nous avaler la carte). On apprends les parcours assez incroyable de ces deux personnes :  jean pierre a écrit un livre  sur le "maljournalisme" et a travaillé pour la cia et que Emmanuelle a travaillé pour terres aventures en tant que guide en Thaïlande ( dans les premières annees, avant l'arrivée en masse du tourisme) avant d'être journaliste "maquettiste" (un truc du genre) et autres.

Les vietnamiens nous regardent tous, et viennent tous nous parler. En prenant le bus pour ha noi, c'est encore pire, on est des vrais animaux de foire. L'un vient toucher les dreads de remy, puis sa barbe, les poils de son torse avant que remy l'arrête un peu agacé.  Ils lui proposent tous de fumer de l'opium et nous observe de la tête au pied en rigolant...ca me rappelle un peu l'Inde mais en plus soft! A midi, on commande au hasard sur la carte en vietnamien puisque personne ne parle anglais.

Arrivés à ha noi, on est paumés, sans guide et avec une adresse de guesthouse trouvée sur internet. On s'éloigne de la gare où on s'est un peu fait prendre d'assaut à la sortie du bus et on trouve un taxi. Je demande au mec d'eteindre son compteur (souvent trafiqué) et négocie le prix avant la course sans savoir si la distance à parcourir.  On s'en sort pas trop mal (4 euros pour 40 min de taxi !). On découvre alors Ha Noi et ses milliers de scooters, de claxons, de rues, de commerces... de tout. 

Je fredonne intérieurement "700 millions de ptits vietnamiens..et nous et nous et nous". Pour la première fois, on embrasserait presque les premiers touristes que l'on recroise en s' approchant de notre quartier. Enfin, nous ne serons plus les seuls à se faire reluquer.... on préfère passer inconitos.. le trip de l'étranger seul au milieu de tous les locaux curieux et/ou envieux, très peu pour nous. Cela nous donne, comme dirait Emmanuelle (sur autre chose mais même genre), un statut dans lequel on ne se sent pas à l'aise.
Bref, on finit par trouver une guesthouse thu giang 2, (5 dollar la double mais il ne faut pas être regardant sur la montée d'escalier cracra) et nous faisons deux jours de visites (musée des beaux arts, pagodes, lacs, spectacles de marionnettes, première universités du vietnam, ...).



La vieille ville est incroyable, ça grouille, partout et sans cesse. La rue n'a presque plus de forme à force. Les restaurants de rues degoulinent des trottoirs, leurs mini chaises en plastocs décolorés envahissant ce qu'il reste de bas côtés après que les scooters s' y soient garés en rang d'onions. On slalome entre les gens, les échoppes, les arbres et les vendeurs ambulants qui surgissent de partout avec leur longues tiges en bambou et leur chapeaux coniques. Sur la route, ou ce qu'il en reste, une sorte de loie de la jungle s'est etablie entre les deux roues et les autres... certains semblent rouler à contre sens et la règle d'or est sans aucun doute le claxon pour tout et même pour rien. On nous toise de partout pour un tour en pousse pousse, un beignet ou encore pour se faire réparer les chaussures. La rue est vivante et on finit par l'aimer même si elle nous épuise.



ils ont bien rigolé les vietnamiens avec la barbe de remy. Moi je dis la moustache c'est classe mais remy n'a pas voulu!

Le vietnam etant beaucoup plus riche que le laos, c'est agréable d'être mélangé si facilement aux locaux, que ce soit dans les petits restos ou lors des visites de leur patrimoine. On se sent noyé dans la masse sans être isolé et c'est enfin un bon juste milieu!
D'ici un jour ou deux nous irons plus dans le nord, voir de plus près ces rizières et cette culture encore très artisanale que nous avons aperçu lors de nos trajets en bus.

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