samedi 19 juillet 2014

Kuala lumpur/saleng/ kluang

Comme dirait une de mes amies, y'a des series ying et des series yang.. et bien, après avoir enchainé de manière presque trop simple notre itinéraire pourtant pas commun, voici que commença les petites galères. 

Nous prîmes le bus pour kuala lumpur assez tôt et alors que j'essayais de récupérer un peu de sommeil, mon voisin de derrière,  un indien-malaisien, trouva que ce fut le moment propice pour appeler tous ses copains, visiblement à moitié sourds, tout en mangeant du durian ( le fameux fruit qui pu la poubelle pourrie).

Après quelques heures nous voici à kuala lumpur pour trouver le bus pour selangor.
Le bus, qui pour nous devait mettre environ une heure, dura en réalité quelques deux heures trente pour nous déposer au milieu d'une zone industrielle où tous les magasins étaient, bien sur, fermés. 
La faim se faisant ressentir,  nous marcheons en plein cagnard, avec les sacs, vers ce qui devait être le centre ville. Après avoir fait le marché trouvé sur notre route, nous faisons du stop pour atteindre une guesthouse qui semble moins chère que tous les prix exorbitants que l'on nous annonce ici.

Arrivés las bas, un monsieur nous accueille et nous dit d'attendre le boss. Nous nous faisons escorter par une troupe de singes. L'un d'eux s' asseoit près de mimi et nous observe mine de rien. 5 min plus tard il s' empare de son jus de mangue qu'elle gardait pourtant dans sa main..


Quelques petites minutes plus tard, le malin s' attaque à nos sacs et essaye de s'emparer du petit sac à dos avec sa mini main. J'essaye de le récupérer et il me montre ses dents.. pas si mini. C'est l'heure du combat de mecs (melina nous a bien parlé d'une théorie sur la domination des mâles singes mais je ne vous en ferais pas part ici) remy lui aussi montre les dents...dommage on a plus de canines ... le singe hésite un peu mais persiste et s' attaque au gros sac ( le mien bien sur). On prend quelques cailloux,  il prend peur et se sauve.

un singe moustachu 

On reste là à attendre le boss pendant une longue heure entouré d'une cinquantaine de singes heureusement pas solidaire. Puis enfin le boss nous montre un ptit chalet avec 3  lits mais pas bien le choix.

On finit par aller voir les lucioles le soir qui brillent dans des buissons sur une rivière comme des guirlandes de Noël...

Puis retour à kuala lumpur où une grande chasse à la guesthouse s'annonce.. on va voir à droite et à gauche et lorsqu'un indien nous fait grimper tout en haut pour nous montrer une chambre avec un lit double a 60 rm en disant qu'on peut y dormir à 4, 6 ou 10 si on veut, je sens la patience faiblir...
Heureusement peu de temps après nous trouvons "birnest 2 guesthouse" 40 rm la double. On y passe 3 nuits et sommes rejoint par manu et ludo!!


Joie des rerouvailles et tristesse des aurevoirs car c'est aussi là que nous quitte mimi et méli après un mois plein d'émotions et d'aventure.
Il est toujours dur de dire ce qu'apporte le voyage et c'est à travers melina, qui faisais son premier grand voyage et mimi, qui n'en est plus à son premier, que j'ai réalisé à nouveau combien le voyage, et surtout le premier,  bouleverse et transforme...cela se raconte difficilement,  il faut le vivre! En tout cas les filles, merci d'être venu! Chacha toujours au rdv! Des bisous!

Puis nous quittons manu et ludo, cette fois ci pour la der des der (ou pas... australie australie) et partons direction le johor pour 2 semaines de woofing ( tu travaille pour ton gîte et ton couvert).



C'est à la "rice eco farm" de mister tam que nous posons nos sacs et notre wukulele ( mmm oui, on a un peu craqué). 


Ce gite/ ferme, est tenu par des chinois-malaisien qui font un peu de tout (surement la moitié chinoise..). 
Les horaires c'est 8h-12h 14h-17h, on commence la journée par du riz, on travaille, puis du riz, du poisson et des legumes, puis travaille et ...riz et autres. Remy est aux anges..mais où sont les patates et le steak!
Avec peter le hollandais, ils ont fait une superbe construction en bois recyclé.. remy est très pro et je suis impressionnée par son travail (photo à l'appui).




flora à la peinture






Quand à moi c'est jardinage, peinture, et réparation de vélo ( ma petite madeleine de proust.. je revoit ma cousine sarah à 6 ans, le bras et la main ... et la terrasse argentée parce qu'elle avait voulu repeindre un vélo). Quand j'ai expliqué à bahka le népalais que je faisais ça petite, il m'a demandé combien j'étais payée !  Interculturalité quand tu nous tiens!









Il y a aussi des volontaires chinoises qui parlent pas trop anglais mais avec qui on rigole bien.



Je leur donne tous les jours un  cours de natation (les chinois ne savent souvent pas nager, ce n'est pas dans le programme scolaire) .


On est un groupe bien mixte de salariés et volontaires, autant de nationalité que de religion à l'image de la population malaisienne qui est constituée en grande partie de chinois (souvent boudhistes, ayant fuit la chine communiste ou la pauvreté), d'indiens (souvent hindouistes) et bien sûr de malaisiens (souvent musulmans) . Il y a aussi un népalais,  là depuis 2 ans loin de sa famille, très sympa même s' il a tué un dragon (gros gros lezard) à coups de balai..


Le salaire est d'environ 400 euros par mois, avec un jour de congé tous les 2 semaines (et dire que la plupart s'exile parce qu'ici c'est mieux payé que dans leur pays d'origine) et certains ont 60 ans passés parce qu'ici la retraite c'est pas automatique.
Bref, nous qui voulions nous occuper,  on est pas déçu... on est plutôt plein de courbatures, les mains écorchées et sales et on s'est rarement couché si tôt. On s'habitue à la vie ici.




 Le seul truc qui nous dépasse vraiment c'est ce durian (on est en plein dans la saison) dont ils raffolent tous, qui pue la poubelle... (qu'on avait finit par goûter avec mimi et meli... ben ça goute aussi la poubelle). Mr tam dit qu'il faut s'acharné mais on hésite un peu.
En tout cas c'est chouette de découvrir autrement la culture et d'apprendre de nouvelles choses!