vendredi 17 octobre 2014

Perth- suite

Pratiquement deux mois en australie se sont écoulées.




Perth n'a pas conquis nos coeurs. La ville,  nouvelle comme toute la culture australienne, n'a pas de charme à nos yeux. Les seuls vestiges de la culture ancestrale sont les autochtones alcoolisés qui deambulent lamentablement dans les rues, craints et ignorés de tous.
La ville est polie, propre et calme, les passants attendent gentilment que le feu pieton passe au vert et après l'asie tout cela nous paraît assez fade.
La seule chose agreable est la belle végétation luxuriante,  les nombreux parcs et la diversité des oiseaux dans le ciel.





Remy a acheté un scooter et a travaillé trois semaines avec son premier patron avant que celui ci le renvoi à cause de son anglais. Il a ensuite travaillé deux semaines avec des cambodgiens qui ont mis fin au contrat pour la même raison. Tous apprécient son travail mais la barrière de la langue, accentuée par l'accent australien marqué,  reste là.

Développement d'un chantier (Durée 4 jours):





De mon côté,  j'ai travaillé un mois et demi avec green peace. Je suis partie une semaine  pour le boulot avec trois écossaises à geralton et etant la seule avec le permis, j'ai fait les 9h de route aller retour toute seule. Heureusement c'était une automatique,  avec un bouton turbo qui m'a fait penser aux frérots et la volvo. Je me suis habituée à la conduite à gauche même si j'avais la facheuse habitude de mettre les essuies glaces au lieu du clignotant! La route était droite, longue et monotone avec quelques kangourous écrasés de temps en temps. Geralton était sans grand intérêt.




Les nouveaux arrivants dans l'équipe ne restant pas longtemps à cause de la difficulté du travail, je suis passée rapidement chef d'équipe mais ma paie n'a pas bougé.
Nous avons au final pas gagné autant que nous le pensions et l'argent part à une vitesse de fou.
J'ai pu néanmoins améliorer mon anglais. Le travail est assez ingrat et nous sommes détestés par pratiquement tous les passants qui utilisent milles strategies pour nous éviter.  Certains sont désagréables, voir agressifs et d'autres compatissant. Il y en a certains qui viennent nous expliquer que l'apocalypse approche et qu'il ne sert à rien de vouloir changer le monde, il y a ceux qui pestent sur les associations et iheureusement il y a ceux qui nous encourage et qui deviennent donateurs.
Malgré cela, au bout d'un mois et demi, n'arrivant plus à trouver de donateurs, j'ai décidé d'arrêter,  au même moment où l'entreprise mettait la clef sous la porte pour quelques mois.

Nous voici donc à un croisement.  Soit nous reprenons la route et allons travailler dans des fermes tout en voyageant,  soit nous perceverons jusqu'à Noël à perth avant de partir en road trip.
Il est difficile de reprendre une vie sedentaire en australie après avoir été nomade plus de six mois en asie.
L'appel de la route et de l'aventure se fait de nouveau entendre malgré que nous apprécions le fait de nous poser. Cette sensation de libertée de choix et de destinée est bien unique au voyage.  Nous pouvons faire de demain ce que nous voulons. C'est à la fois agréable,  exitant et déroutant. 

Alors... comme dirait ma chère et tendre grand mère... la suite au prochain épisode!