jeudi 14 août 2014

BALI: lovina, ubud, canggu / LOMBOK: ile gili, tetebatu, ekas, kuta, selong blanak beach

Après 30 min de ferry, nous arrivons à bali où nous trouvons un bus local pour Lovina (chose pas facile quand tous les locaux  nous disent qu'il n'existe pas de gare routière bref 50.000 roupiat difficilement négociable étant donné l'humeur du chauffeur) et nous voila 3 heures plus tard au manik sari hotel (120.000 double avec ptit dej) pour se reposer des derniers jours et préparer l'Australie qui arrive à grands pas.

Nous profitons d'une belle journée ensoleillée pour se motiver. Nous louons un scooter pour découvrir les alentours et s'enfoncer un peu plus dans les terres.


Bali est bien différente de lombok et a un charme fou, en tout cas dans cette partie nord de l'île.  Les rizières sont vertes éclatantes et les petits villages sont remplis de temples hindous dédiés aux divinités et ancêtres. Les balinais sont très pratiquants et dans chaque maison il y a un temple. Tous les jours ils pratiquent leurs rituels, apportent fleurs, offrandes et encens dans leur temple ou devant leur commerce.



Sur le chemin nous rencontrons alba et joris qui nous emmènent découvrir une cascade dans les environs et avec qui nous passons un chouette moment.



Le lendemain nous allons à ubud en mini bus avec d'autres touristes car, en effet, les bus locaux semblent être rares sur l'île.  A ubud nous trouvons jaya bungalow et une superbe chambre à 150 000 (10euros). Comme les maisons d'ici, l'entrée ressemble à une entrée de temple et à l'intérieur un temple est au centre des bâtiments.






Nous visitons le palais royal et quelques temples dont le magnifique "monkey forest" et ses innombrables singes.













Le soir nous allons assister aux fameuses danses balinaises qui sont.... intrigantes! 




Deux jours plus tard nous sommes en route pour canggu où nous nous arrêtons à la yard farm de djuka. Djuka, est comme de nombreuses personnes à bali, un expatrié.
 Il vit depuis une dizaine d'années à bali et parle balinais couramment.

Avec sa mère, ils ont un hôtel et lui, de son côté,  a développé avec d'autres amis un projet très intéressant pour développer la permaculture à bali ( voir permabliz bali sur google ou facebook ) . Une fois par mois ils organisent un événement sur un terrain d'une personne souhaitant aménager son jardin, potager. Ils échangent les savoirs en écoutant de la musique et en partageant les mets qu'ils ont apporté tout en amenageant le terrain avec des plantes amenées et en intelligence "permaculturel" (la permaculture est l'art de faire cohabiter plantes et humains en trouvant place à chacun et en créant l'harmonie qui permettra à chacun de s'épanouir... ex: plantes qui prennent maladie d'autres,  qui repoussent insectes, qui renforcent terre etc.). Lorsqu'une personne a participé à plusieurs permabliz, elle peut demander qu'on vienne sur son terrain.


Nous faisons donc une semaine de woofing mais dans un rythme plus décontracté.. on a construit une cabane au poulet, une arche en bambou pour les plantes grimpantes et aidé une ferme voisine à preparer quelques lits pour des plantes (avec deux professeurs australiens de permaculture qui nous ont appris pas mal de choses).






Puis nous avons repris la route et essayé de faire du stop pour atteindre padangbai et l'ile de lombok. Comme les locaux qui s'arretaient nous demandaient plus que le prix du taxi, nous avons opté pour les taxis et bus locaux. Grosse journée de négociations,  de changement de bus etc pour arriver au ferry ( 36 000 et 5h de navigation) et à lembar dans la nuit.



Las bas..pas de logement,  pas de bus et plein de chauffeurs de moto et taxi qui nous annoncent des prix de fou. On finit pas trouver un mini bus qui pr 45000 nous amène a mataram, capitale de lombok.

Nous nous faisons arrêter par un barrage de flic qui contrôle la licence de notre chauffeur...inexistante mais.. il est copain avec le militaire donc il ne paye rien et repart tranquille..tant mieux on est naze et on veut arriver. On arrive dans un homestay, degueux mais pas cher et je me met bien dans mon drap de soie pour dormir (on a quand même changé de chambre parce les rats dans la salle de bain faisaient trop de bruits...) et nous tombons de fatigue.

Nous sommes ensuite allés passer deux jours aux iles gili, sur gili air (unzipp cottage 400 la chbre ) sympa mais mega touristique. On a fait une superbe plongée où l'on a vu des tonnes de poissons et de tortues..c'était fantastique!










Puis nous sommes repartis vers senggiggi dans l'espoir de trouver un scooter à louer pour les quelques jours qui nous restaient.  Nous partageons un taxi metter avec d'autre touristes et une fois à senggiggi, impossible de trouver de scooter..tous loués. Nous allons donc jusqu'à mataram où nous rencontrons le même problème... nous decidons de passer une nuit à oka guesthouse le temps de récupérer un scoot (60 000 par jour 4 euros).

Et c'est parti pour le road trip en scoot, que nous conseillons grandement à tous les backpakers sur bali ou lombok (et sûrement flores et d'autres iles). C'est à la fois moins cher, plus simple et cela permet de sortir des sentiers battus et de profiter au mieux des paysages, de la culture et des habitants sans parler de la grande liberté que cela donne.



Nous avions laissé un sac à la guesthouse et avions sur nous notre permis international ( qui peut s'avérer indispensable dans certaines situations). Première destination tetebaru, dans le centre de lombok. Nous nous arrretons à hikiki guesthouse 150 000 et partons découvrir les environs. 


Comme dans beaucoup de coin de lombok, les habitants sont super heureux de nous voir et nous helent tous... nous retrouvons aussi le "hello" des enfants hilares bien connus dans d'autres pays d'asie.

En chemin vers des ateliers d'artisans locaux, nous croisons des manifestations locales célébrant l'indépendance.  Des enfants paradent déguisés en toute sortes de choses allant de la princesse aux guerillos en passant par les infirmières et politiciens... certains enfants assistant au défilé préfèrent nous fixer car pour certains le spectacle c'est nous!

Nous trouvons finalement un atelier fabriquant des sarongs, tissus traditionnels portés par homme, femme et enfant en jupe et fabriqués ici à la main. Nous en choisissons un très beau et allons voir dans l'arrière cour la fabrication.  Une jolie dame nous montre sa machine à tisser. C'est un travail de femmes et seulement quelques unes maitrisent cet art. Elles mettent un mois pour en fabriquer un et après avoir testé, je  comprends mieux la complexité extrême!

Le lendemain nous assistons à plusieurs fêtes du coin : un festival des arts où à force d'être entourés par tous, interviewés, et d'avoir le son gresilleux à fond dans les oreilles, je supplie remy de m'emmener dans un champ pour respirer... et une fête locale  où les enfants après nous avoir regardé manger se sont lancés dans l'attraction locale : un pilier en bambou de 8 mètres de haut, badigeonné de suie avec tout en haut des jeux accrochés.  Tous les petits mecs de 5 à 14 ans s'acharnaient dessus, se grimpant les uns sur les autres, recouvert de suie et retombant régulièrement au point de départ sous le regard hilard des copains et parents!  Le genre de jeu strictement interdit dans nos pays...mais il paraît qu'il n'y a pas d'accidents pour autant!







Puis nous retounons au festival assister au combat de stick en bambou..où des volontaires montrent leur virilité en se tappant dessus jusqu'au sang pendant que le public, nombreux, commente, partagé entre la stupeur et l'excitation!


Après cette journée plus que remplie nous prennons la route pour le sud en direction de ekas. La route est longue, belle mais parfois plus que limite... et notre motobike n'est pas une moto tout terrain.  Notre plan plus que ridicule,  nous indique grossièrement le chemin. Heureusement les habitants,  bien que ne parlant pas l'anglais, nous aide beaucoup.
Nous arrivons de nuit à ekas et dormons dans un hotel à 250 000 la nuit mais pas bien le choix.

Dès le lendemain matin nous prennons la route et allons admirer les falaises de cette presqu'île et ses plages turquoises désertiques! Nous nous perdons dans les villages et ne rencontrons, que troupeaux de buffles et petits villages en bambou. 











A la pause déjeuner nous trouvons un kiosque où nous achetons un riz mega épicé pendant que tout le village se regroupe autour de nous, me demandant si je suis marriée et observant les dreads de remy.



Puis nous rejoignons kuta où  nous retrouvons nos amis argentins. (220 000 ac ptit dej) La ville est mega touristique et n'a rien d'exceptionnelle.  Remy et eziquiel vont donc se tester au surf dans une plage environnante où il faut payer un bateau pour être emmené sur les vagues.

Le jour d'après nous partons pour selang beach et dormons dans le sympathique hôtel encore en construction (150 000 avec ptit dej). La plage est ici magnifique et parfaite pour tester le surf (loué à 40 000 les 2 h). Je fais donc mes premiers pas sur une planche et parvient à me lever 2, 3 fois et à me noyer le double. Remy quand à lui commence à maitriser ce sport.

Nous y passons donc 2 nuits et repartons rendre le scoot à mataram puis reprendre le ferry pour bali.










Après de longues heures de voyages, un ferry sans aération et des négociations compliquées, nous voici à ubud pour nos derniers jours. Nous allons a ming ming homestay (150 000 avec ptit dej delicieux et personnel au top ) pour notre dernière nuit en asie. Le lendemain nous le consacrons aux derniers achats et envoyons 8kl par la poste pour 30 euros.

Nous trouvons un taxi pour l'aéroport ( 200 000) et passons notre dernière nuit sur des chaises en plastique.  A 5h nous allons pour faire notre enregistrement. Après avoir payé une taxe de 20euros de sortie du pays (jamais vu ça ailleurs...) nous allons pour passer la douane.

Le douanier se met à rire sadiquement en brandissant notre passeport vers son collègue.  "Ah ah you are late" l'autre, d'un air supérieur et meprisant nous indique le bureau de la douane... presque familier après singapour. Nous revoila en face d'un agent de la douane qui nous pointe du doigt un papier qui stipule que si l'on a un jour de retard (visa de 30j sur territoire) on doit payer 20 euros par jour. En vrai, nous avons 5h de retard et même pas si l'on compte que nous sommes rentrés un après midi sur le territoire et que si l'on calcul en jour complet, nous avons encore jusqu'à midi sur leur territoire. Mais voilà,  on est pas en position de négocier donc on paye encore une fois.

Suite des galères dans l'article australie!

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